Le Fils de Louise

Antoine, jeune auteur en panne d’inspiration, retrouve au fond de sa mémoire le souvenir fugitif d’un commis de ferme qu’il a croisé dans sa toute petite enfance. Cela va déclencher chez lui un travail d’écriture qui lui permettra de sortir de son néant créatif. Il va réinventer et raconter l’histoire de ce jeune paysan né au vingtième siècle dans les années cinquante. Il en fera un personnage qui sortira de sa prime jeunesse traumatisé par l’image de sa mère emmenée au tribunal par les gendarmes.
Plus tard, jeune adulte, il travaille chez un fermier qui ne le traite pas très bien. Il s’adapte comme il peut, traverse des difficultés mais découvre les joies que peuvent procurer les différents travaux saisonniers. Le réconfort lui vient aussi du lien très fort qu’il tisse avec la nature. À la saison des vendanges lors du foulage d’une cuve, il est victime d’une violente agression qui le déstabilise. Il reviendra finalement dans les Cévennes, dans son hameau d’origine où il trouvera l’apaisement.